A l’adolescence le passé est proche. Il est palpable, encore présent et interdépendant, en corrélation mais chevauchant les deux autres périodes : le présent ici et maintenant et un avenir parfois anxiogène. Cette période de mutation cognitive, physico-psychique est due aux modifications corporelles.
En effet, à cette période clefs le regard de l’autre et notamment des copines et/autres petits copains, le sentiment de séduction est exponentiel, le « paraître » poussé à son paroxysme afin de ressembler ou au contraire de se démarquer, se singulariser afin de tenter de s’affirmer par une constante opposition à ses modèles parce qu’il représente le passé lointain, un autre temps peut-être empreint de ringardise, « les Darons », entretien un climat anxiogène. Apparaît une espèce de dualité : l’ado est à la fois en admiration par rapport à un modèle et/ou en conflit. D’ailleurs, il essaiera de faire mieux, plus haut, plus dangereux que son modèle, d’aller plus loin. (Exemple d’un élève dont le père était commandant de gendarmerie : il a voulut faire « plus valorisant » que ce dernier, il est entré dans les forces spéciales).
Il peut s’agir de se fondre dans un « modèle sociétal » mais en étant unique dans son genre, afin de mieux se faire remarquer : J’EXISTE !!!… « c’est un état individuel de même que le troisième âge ». C’est curieux, car l’un n’a plus à prouver alors que l’autre, doit faire ses preuves et qu’il croit détenir la vérité sur tout.
Cette période de la vie est devenu en occident, un phénomène de société, enfantin et sérieux : "l’ado" va être revendicatif, fragile, se poser en opposant à toutes formes d’autorité (La famille, l'état, l'école etc….).
C’est aussi quelquefois une période de refus des habitudes alimentaires provoquant des "Pathologies Psychiques" telles que l’anorexie, la boulimie, l’extravagance en terme d’habillement. Autre facteur déclenchant de déséquilibre : le manque de sommeil, la prise abondante presque instantanée d'alcool associée aux substances cannabinoîdes, lesquellles favorisent et/ou déclenchent des bouffées délirantes suivies du déclenchement d'hallucinations "sonores, imagées, olfactives", vers l'entrée dans la pathologie irréversible de la Schizophrénie.